Infos décembre 2016 — UNSA 3S
Navigation
S'inscrire à la newsletter

Infos décembre 2016

- Le fonds pour le financement du dialogue social a distribué 78 millions d'euros aux syndicats et 37 millions au patronat.
- Salaires versés en retard, violences... l'étude Fifpro casse les idées tout faîtes sur le foot.

infos décembre 2016

Le fonds pour le financement du dialogue social a distribué 78 millions d'euros aux syndicats et 37 millions au patronat.

La loi de 2014 sur la formation professionnelle n'a pas seulement créé le compte personnel de formation. Elle a aussi supprimé les subventions que recevaient syndicats et patronat des organismes de collecte de fonds de la formation professionnelle, subventions marquées par leur opacité, et leur a substitué un financement transparent. Il est passé par la création d'un fonds alimenté par une cotisation des entreprises de 0,016 % de la masse salariale que vient compléter une subvention de l'Etat. Celui-ci versait directement jusque-là des sommes pour la formation des syndicalistes et pour les anciennes élections prud'homales.

Le président de l'AGFPN, l'association paritaire qui gère ce fonds, Jean-Claude Volot (Medef), et son vice-président (CFDT), Thierry Bettencourt, ont présenté le premier bilan, soit l'utilisation des 82,3 millions d'euros collectés et des 32,5 millions versés par l'Etat, soit un total de 115 millions pour la participation au paritarisme, la formation des syndicalistes et la participation aux politiques publiques.

Au total, ce sont près de 78 millions qui ont été versés aux syndicats : 17,5 millions à la CGT, 17,3 millions à la CFDT, 14 millions à FO, 3 millions à l'Unsa, et 2,5 millions à Solidaires. Côté patronal, les organisations nationales interprofessionnelles se sont partagé 19,7 millions : 11,4 millions pour le Medef, 5,8 millions pour la CGPME, 2,3 millions pour l'U2P en cumulant artisans et professions libérales, 120.000 euros pour la FNSEA et autant pour l'Udes (économie sociale). A ces sommes, il faut ajouter 17,4 millions, qui ont indemnisé rien moins que 330 organisations employeurs, de l'UIMM (2 millions d'euros) à la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (55 euros).

Salaires versés en retard, violences... l'étude Fifpro casse les idées tout faîtes sur le foot

Savez-vous que quarante-et-un pour cents des joueurs professionnels de la planète ne reçoivent pas leur salaire à temps, selon une étude dévoilée par la Fifpro, syndicat mondial des footballeurs, mettant à mal l'idée que tous sont payés comme les superstars millionnaires des grands championnats européens.

Le syndicat mondial entend avec cette étude, la plus importante du genre, mettre en lumière les conditions de travail des joueurs évoluant loin des projecteurs des championnats les plus prestigieux

-        Seuls 2% des joueurs interrogés ont une rémunération annuelle équivalente ou supérieure à 720.000 dollars (environ 680.000 euros), tandis que plus de 45% des joueurs gagne moins de 1000 dollars (environ 945 euros) par mois.

-        Outre le niveau de rémunération, l'étude montre que plus de 29% des personnes interrogées ont subi des "pressions" pour être transférées d'un club à l'autre, ou n'ont pas pu rejoindre la destination de leur choix.

-        7% des joueurs témoignent avoir été approchés pour truquer un match, le chiffre montant même à 11% pour ceux qui ont passé la trentaine.

-        9% des joueurs ont été victimes de violences,

-        8% de discrimination

-        16% de harcèlement.